immigrés en lutte

Article de Giovanni Pacini traduit par la revue "La Comune"
du 18 Octobre 2004-n°30
Immigrès à Rome en lutte (et non seulement)-La dignité n'on
délégue pas!Interview à Choan,dirigeant de l'association "3
Fevrier"et camarade de Socialisme Révolutionnaire.
Dimanche 10 octobre a eu une nouvelle et importante manife
station à Rome,après celle-là du 26 septembre pendant la
quelle etaient presents environ 3000 immigrès.
Quels sont les aspects plus significatifs de cette mobilisa
tion?
M'a frappé l'esprit unitaire entre les frères.il n'y avait pas une
division nette entre les communautés,malgrè quelque leader
cherchait de la reproposer.Un leader de la communautè sene
galaise exigeait que les frères de l'Association "3 Fevrier"a
bandonnassent notre secteur,parce que tous les senegalais
devaient être devant.Les frères justement ont repondu que re
staient où avaient choisi.J'ai gardé la manifestation et j'ai per
cu que tous ont des exigences communes à l'ègard de l'État.
Les frères apprendent ça à travers leurs expériences avec
les Institutions(Police etc).Malgrè la philosophie "minimalis
te"des leaders de la communauté,qui demandaient seulement
les renouvellements des permis de sejour,nombreux frères
proposaient la question du droit de sejour,à l'asile,à la mai
son,en denonciant les violences subies par la Police.Au pro
blème des droits est uni celui-là de la dignité humaine offen
sée.
Quelles exigences posent ces luttes des immigrès dans les
variées villes italiennes?
Sont des luttes unies par la commune volonté d'afirmer sa
dignité humaine.Il y a une ncecessité de solidariser pendant
les luttes en Italie,de superer la mentalité de la délégation,de
réaliser l'autoorganisation.Seulement une philosophie auto
organisative permettra d'afronter les chantages materiels,
comme le travail,qui empêche à nombreux frères de lutter.
Quelle fonction penses-tu que pourra avoir l'A3 Fevrier?
Devra les impliquer,favoriser le coordinement et l'unité des
luttes au niveau national.Ça signifiera une concrete croissan
ce des luttes et une maturité des consciences des frères im
migrès.
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